Je ne sais pas vous raconter toute l'histoire de ces coupures déjeunatoire : il semblerait que ce soit Berni qui en soit l'initiateur... Et parmi les habitués, on y trouve un SP1, un ex-VTRiste converti au roadster 675, un Firestorm (que m'a vendu le nouveau Street Tripliste), des gex, des Fazer... et même un DR800.
Bref, on se donne rendez-vous sur le parking du boulot (au Mourillon pour ceux qui connaissent Toulon) et 11 motos partent en file indienne (après tou, c'est bientôt le 14, on a bien droit à notre défilé) vers le Castellet en passant par Ollioules où on récupère quelques motards (5 pour cette fois). Arnaud a son sac de sable qui a mis un jean sous sa petite robe blanche : zut alors, moi qui suis toujours derrière, j'aurais été plus motivé
Ensuite, on enchaîne les gorges du Revest avec quelques virages serrés et des mini lignes droites qui vous rappellent que la maîtrise des freins est plus importante que la vivacité du poignet droit (là, j'ai un peu regretté de ne pas avoir les durits avia
Après une grande ligne (presque) droite bizarrement sans schtroumpfs (vous savez, les petits bonhommes bleus qui se cachent dans les buissons...), on arrive au Beausset pour attaquer la montée en grandes courbes vers le circuit, comme au bon vieux temps du Bol d'Or au soleil (**tain, bientôt 9 ans que c'est à Nevers
 ).
Au passage, je me rends compte que le VTR est vachement plus efficace après 1 mois et demi et 1 000 km, qu'un Seven après 9 ans et 120 000 km...
On arrive donc au snack du circuit, le High Speed Club, où je me fais fusillé par la gérante (ben ouais, j'ai oublié de réservé, et 18 couverts d'un coup, c'est pas facile à caser...). La dernière fois, on était 24, certainement parce que deux d'entre nous partaient vers d'autres horizons et qu'ils ont payé l'apéro.
Petit repas tranquille et light (si, si, on a tous pris des salades
Malheureusement, il nous rattrape au premier coup d'oeil sur l'horloge : oh put***, on est à la bourre.
On paie, on fume la dernière clope avant la descente, et là, nostalgie
On redescend tranquillement par le même chemin (tiens, une boîte grise : les schtroumphs ont dû l'oublier un autre jour
M'enfin... on a pris un peu de plaisir (finalement ça ne fait qu'une petite heure de roulage) et, surtout, on s'est déconnecté du boulot pendant 2h30, et rien que ça, ça fait du bien : on devrait faire une pétition pour le mettre dans le code du travail
En espérant vous avoir donné des idées (même dans le Nord, ça doit être possible, quitte à faire plusieurs fois le tour des ronds-points
