[corse 2008] le CR de bricoleboy & vivine

Racontez à ceux qui n'étaient pas là comment ça s'est passé : anecdotes, photos, mauvaise foi, n'oubliez rien !

[corse 2008] le CR de bricoleboy & vivine

Messagede bricoleboy » 23 Juin 2008, 20:40

La Corse …
Le rêve du motard. Quel motard n’a pas entendu parler de ses cotes, de ses virages, de ses paysages grandioses !
Pour cette année 2008, c’est décidé, ce sera notre destination pour notre semaine annuelle de moto !
Après en avoir touché quelques motos a droite et a gauche, voilà que quelques copains se disent également bien intéressé à être de la partie. Parmi eux, Philippe avec son eternel (160000 kms) VFR, Willy et son VTR (qui me surpasse de quelques milliers de kilomètres !), Matthieu et son (affreux) 1050 ST, Doc et son tout récent Café racer ( s’te balle cette machine !), pour la première fois Yann mon cousin sur un SP1 ( « copieur !!! ») et bien sur une touche de féminité dans ce monde de brute avec Vivine et son SV ( y vieilli, y vieilli … le SV !... Vivine aussi !)

Les billets sont réservés depuis un moment …
Le SV est fin prêt depuis autant de temps …
Le VTR, quant à lui, c’est une grande histoire. Les « enfoirés » du VTRMEET m’ont collé une réputation de chat noir, et j’ai bien le sentiment que depuis, elle me colle a la peau !
Tout a commencé après l’Ardèche (Mai 2008) avec un démontage en règle de la culasse, ceci du a un goujon cassé, un remontage en règle assez rapide, une révision dans les clous étant donné le kilométrage... Tout semblait OK, si ce n’est un kit chaine un peu fatigué. En fait de fatigué il était bien mort et partir dans ses condition pour 3000 kms de plus est totalement déraisonnable.
Après avoir contacté quelques concess le mardi (pour un départ le mercredi), tous sur la région parisienne m’annonce ne pas avoir en stock le dit matériel. Faut se faire une raison, il va falloir partir comme ca mercredi soir.
Donc comme prévu mardi soir, départ pour la Bretagne déposer les enfants chez les papy/mamy, et chopper Yann au passage pour un retour en Région parisienne le mercredi.
Yann ayant quelques relations dans le monde motard Rennais, on tente le coup et au miracle, il me trouve un Kit chaine de VTR1000 (par contre bonjour le prix … je ne suis pas encore en selle que j’ai déjà mal au postérieur !)… Qu’a cela ne tienne, au moins je partirais avec un kit chaine neuf, c’est tout au moins ce que j’ai un long moment entrevu !

Mecredi 11 juin, 14h … nous voilà à la maison. Repu par quelques pizzas, je commence par rapidement tondre la pelouse.
On part pour 10 jours, et je voudrais pas avoir ma pelouse qui fait désordre !
Démarrage de la tondeuse électrique, je fais 3 mètres et PAF !, une lame de cassée !
Bien entendu aucune de rechange !
Tant pis pour la pelouse, je verrais ça au retour !

Mardi 14h30, il est temps d’attaquer la mise en place de la dite transmission. Ca me rappel vaguement un « y’en a pas pour long » datant de quelques années auparavant, si ce n’est que ce coup là, l’erreur n’est pas permise car le départ sonne a 19H.

Mardi 15h, la chaîne fatigué est coupée, 15h15 le pignon est changé, 15h30 la couronne est changée…

Mardi 15h35 …tient ! Mais pourquoi Honda file une chaine plus longueur en terme de maillon ? (Et bien sur Yann, très rassurant, m’affirme avoir toujours vu ca ! normal, il ne s’équipe que chez Honda l’animal !). Ca va pas m’arrêter, et comme je suis un tantinet pressé car les bagages ne sont pas encore prêt, l’idée de la couper rapidement me vient a l’esprit (certain diront que j’en ai pas … et effectivement !).
On colle donc l’ancienne a coté de la nouvelle et essayant de juxtaposer au mieux les maillons. La longueur défini, je coupe ! Il est déjà 16h00.
Il est désormais temps de remonter tout ca, passer la chaine, monter le maillon rapide, placer la plaquette et verrouiller celle-ci, tout ce passe pour le mieux !
Vient le moment délicat du rivetage, je me lance … et bien sur le chat noir !
Qui est l’abruti qui a oublié de monter dans l’outillage la butée arrière ? C’est BIBI !
Il est 16h30 et le constat est flagrant, le rivetage est loupé de chez loupé.
Le maillon rapide est serti, mais a reculé. J’aime pas ca du tout, je regarde avec Yann ce qu’il est possible de faire, mais aucune solution se présente a part changer le maillon rapide.
Il est 16h35, et de toute façon je n’en ai pas d’autre !
Bon on va partir comme ca en corse, sans forcer et on verra bien !

Il est 16H30, je tends le kit chaine et … le con ! J’ai voulu le faire rapide et j’ai bien sur un maillon de trop ! Je suis en butée de bras oscillant et le kit chaine baille autant que l’ancien !
Plus d’autre choix que de recouper la chaîne, d’enlever un maillon, de se procurer une nouvelle attache rapide et de remonter !
Coup de file rapide a Honda, ou je ne remercierait jamais assez Bastien de Oustider de me dépanner d’un maillon rapide !

17h00, on saute dans la Laguna avec Yann, on court chez Outsider se procurer le maillon, 17H30 on est sur la meule, 18H00 le kit chaîne est a nouveau tronçonné et le maillon de trop retirer, 18H15 le kit chaîne est remonté avec le nouvel attache rapide et bien serti !
18H30 verif faite, c’est bon !!! j’aurais jamais mis autant de temps pour monter un Pu*** de kit chaîne !

L’arrivée de Phil avec qui on part ce soir est prévu pour 19H, l’arrimage des bagages sur le VTR va donc être expéditif !
19 H15 tout est près a un sac près… et voilà que Phil arrive ! On appelle ça être ponctuel !

Départ pour Beaune, il est 19H30, ça sent bon les vacances !!!

Autoroute A6, direction Lyon, les kilomètres défilent, les stations ou la prix du pétrole en devient désespérant aussi, pour enfin sortir à Beaune une fois la nuit tombée.

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Le gars Phil ouvre en direction de l’hôtel « étape », mais aller savoir pourquoi, ce foutu GPS a décidé de nous faire une virée nocturne dans Beaune ( vous me direz, c’est sympa en nocturne !)
Enfin l’hôtel trouvé, reste donc a nous installé… Demain les kilomètres suivant d’autoroute nous attendent .

Pas de nouvelle ce soir de Aille ( willy) , Doc ( mathieu) et Schmiblick ( matthieu).


la suite ... plus tard :wink:
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Messagede Fred » 23 Juin 2008, 22:35

Bonne route :wink:

on part faire notre voyage de noces fin juillet là bas mais en voiture car le RSV n'est pas très confort à deux et pour la rando/plongée/plage c'est pas le top (on reste deux semaines sur l'ile)
repèrez bien les endroits paradisiaques pour nous en parler ici :wink:

même en sachant qu'on y va bientôt je suis jaloux :D

ps : prévoyez des pneus neufs (mauvais souvenir avec un pneu HS au bau millieu de la suisse!)
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Messagede bricoleboy » 23 Juin 2008, 22:52

t'as pas tout capté Fred ... :lol:
Nous ca y'est, c'est fini, on est rentré samedi 21 juin :wink:


aller la suite ce soir, j'ai un peu de temps

Jeudi 12 juin.
Ce soir nous devons être a Toulon. Indirectement il ne nous reste que moins de 600 bornes a faire. Largement jouable a un rythme cool
Levé tôt quand même, au passage petite séance photos sur le parking de l’hôtel avant de repartir par l’A6 en direction de Lyon.

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Une fois Lyon passé, et une petite frayeur d’autonomie restreinte sur autoroute, la route se poursuit vers Marseille et Toulon.

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Une fois arrivé dans le Var, c’est le choc !
Il y fait chaud, et les gens roule un peu comme des barges sur cette autoroute ! Un vrai lâché de fauves !
Ca déboule dans tout les sens et bien au-delà des limitations pour certains alors que le flux est relativement important.
Et la curiosité du coin quand on est sur une autoroute, c’est que celle-ci se termine par : un feu tricolore et en plein centre ville de Toulon ! Forcement ca bouchonne un peu !

Il est 16h30, nous sommes a destination et l’embarquement est a 18H.
Nous avons eut des nouvelles de Smilblick ( Matthieu) et le savons pas trop loin.
Par contre toujours pas de nouvelles de Aille ( willy) et Doc ( Matthieu). Mais connaissant Doc, pas de news, c’est que tout va bien !

On s’installe donc en terrasse, et qu’il est bon de se rafraîchir a l’aide d’une bière fraîche !!!!
En plus la bonne humeur de ce bar toulonnais et de ses clients permettent assez aisément d’oublier l’énervement dû au « cinglés » vus tout dernièrement sur les autoroutes du Sud et dans le centre Toulonnais ( et dire qu’ils disent Paris une ville agitée !!!).

On termine tranquillement la seconde bière ( fallait au moins ça !), que Vivine nous montre Doc et Aille passer et aller a l’embarquement. Nous on est au frais, on va attendre encore 10 bonnes minutes avant d’aller les rejoindre J.
On fini par les rejoindre, on est dans la file d’attente quand on voit pointer un 1050 ST !
Et voilà Smilblick !
Tous là à l’embarcadère à 20/30 minutes d’embarquer ! Ponctualité, quand tu nous tiens.

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Je vais finir par croire que cette malédiction du chat noir va me quitter l’espace de ses quelques jours de vacances.
Seul le gars Aille (Willy) semble avoir des problèmes avec son portable !

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L’embarquement est rapide ( et en italien, Corsica ferry oblige), l’accueil froid sur les ponts, et le personnel de bord très peu accueillant. C’est curieux, je ne m’imaginais pas ce type d’accueil. M’enfin bon, un A/R en moto pour 68 euros en Corse, on va pas non plus leur demander en plus de nous offrir le sourire ( quoi que !).
Bon, aller, encore un dernier rafraichissement, un dîner ( degueux soit dit en passant), et quelques photos, et dodo, car demain c’est debout a 5h30 !!!

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Messagede dédou megagex » 24 Juin 2008, 14:28

moi je me demande vraiment comment tu fais pour avoir toujours des problèmes au moment des ballades, alors que t'es le spécialiste de la mécanique.
t'es vraiment un chat noir :mrgreen:


quand à la facon de rouler des toulonnais, je la trouve vraiment mieux que celle des marseillais et des parisiens. je pense plutot que c'est la chaleur et le soleil qui t'a fait haluciner. :lol: :wink:


falait bien que je me venge, tu m'as même pas appelé quand vous etiez sur le port, pour boire un verre. :cry:
sacré mentalité les parigos :dehors:
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Messagede Berni » 24 Juin 2008, 14:39

dédou megagex a écrit:quand à la facon de rouler des toulonnais, je la trouve vraiment mieux que celle des marseillais et des parisiens. je pense plutot que c'est la chaleur et le soleil qui t'a fait haluciner. :lol: :wink:


falait bien que je me venge, tu m'as même pas appelé quand vous etiez sur le port, pour boire un verre. :cry:
sacré mentalité les parigos :dehors:


pas grand chose à ajouter.
ca me fait penser au père Gilles qui bricole sa moto à 4h du mat le jour du départ pour faire 1 000 bornes et traverser la France pour venir sur piste avec nous. vous devriez faire un club du "last minute" tous les 2 :wink:

et pour la conduite, tu as du prendre une insolation car toulon c'est de la gneugneute à coté de Marseille et Paris. ou bien c'est la route sèche qui t'a perturbé :roll:

allez, on attend la suite, et surtout j'aimerai bien savoir ce que tu leur a dit aux Corses pour les braquer :lol:
vous n'avez pas fait le coup des gens de la capitale au moins... (la troupe qui arrive qui a tout vu, qui a tout fait et qui va donner des leçons à des gars bourrus et hyper susceptibles)

+ sérieusement, après 2 voyages sur l'ile de beauté en 2001 et 2007, je pense qu'en Corse comme dans n'importe quelle région tu dois avoir grosso merdo la meme proportion d'abrutis, sauf que la bas la minorité se fait bien visible et pousse le bouchon bien plus loin.
mais si tu mets de coté les pipos qui critiquent un système dont ils sont les 1ers à profiter (par ex: "les touristes c'est tous des cons" alors que ça les fait vivre, ou bien critiquer l'état français ou l'europe quand tu connais le % de fonctionnaire ultra élevé la bas, et toutes les aides européennes perçues), tu rencontres aussi des gens hyper accueillants.
et je confirme ce que disait Dédou sur l'autre post, souvent le fait d'être à moto tu es perçu beaucoup plus positivement.
en tout cas, pour avoir crevé en plein milieu de la Castaniccia, j'ai apprécié l'hospitalité Corse: on s'est fait payer un pot vers Pedicroce par des gars super sympas, alors qu'ils venaient de passer commande au tel à leurs nanas qui faisaient les courses en bord de mer des mêches et une bombe anticrevaison pour nous dépanner :beer: :bravo:
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Messagede bricoleboy » 24 Juin 2008, 14:59

dédou megagex a écrit:fallait bien que je me venge, tu m'as même pas appelé quand vous etiez sur le port, pour boire un verre. :cry:
sacré mentalité les parigos :dehors:


j'allais quand meme pas te faire faire 50 bornes pour te voir a peine 10 minutes :roll:
je veux bien s'y j'y avais été la journée, mais en partant de beaune, on n'avait en plus aucune idée de notre heure d'arrivée .

Je vous trouve bien suceptible, quand meme :?
Dernière édition par bricoleboy le 24 Juin 2008, 15:14, édité 1 fois.
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Messagede bricoleboy » 24 Juin 2008, 15:06

Berni a écrit:allez, on attend la suite, et surtout j'aimerai bien savoir ce que tu leur a dit aux Corses pour les braquer :lol:
vous n'avez pas fait le coup des gens de la capitale au moins... (la troupe qui arrive qui a tout vu, qui a tout fait et qui va donner des leçons à des gars bourrus et hyper susceptibles)


du tout ...
mais le simple fait de ne pas avoir l'accent du sud semble chez eux "eliminatoire"
Une bretonne vivant la bas depuis des lutres nous l'a d'ailleurs confirmé, ca ferait même parti du jeu local de jouer les "rustres" pour peter les co*** aux touristes francais.

Mon chef de nationalité espagnol, y est allé 15 jours avant moi, m'a dit avoir constaté le même jeu a l'encontre des francais qui était avec lui, pas contre pas vis a vis de lui .

Ca dois etre local comme attitude :?

Berni a écrit:+ sérieusement, après 2 voyages sur l'ile de beauté en 2001 et 2007, je pense qu'en Corse comme dans n'importe quelle région tu dois avoir grosso merdo la meme proportion d'abrutis, sauf que la bas la minorité se fait bien visible et pousse le bouchon bien plus loin.


il est vrai qu'on a aussi rencontré des gens charments ( et corses) ... mais honnetement c'est la premiere fois que je "subis" un tel accueil ... :oops:

berni a écrit:et je confirme ce que disait Dédou sur l'autre post, souvent le fait d'être à moto tu es perçu beaucoup plus positivement.


rien a dire sur le comportement routier.
les corses se poussent dans les routes de montagnes sans aucuns souci.
Certains sont un peu optimiste sur les trajs ( la route leur appartient) mais globalement c'est plus cet aspect qui me faisait peur, et de ce coté j'ai pas trouvé les comportements routiers "facheux".
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Messagede bricoleboy » 24 Juin 2008, 16:57

Vendredi 13 !
5h30, l’heure de se lever … Douche, brossage des chicots, saute dans le cuir, enfile les bottes. Nickel, me voilà fin prêt !
Vivine dort toujours, je me charge donc de la réveiller tranquillement (sinon c’est la tête au petit dej). Le réveil est dur ! L’impression de durée de sommeil faible …
« Mais il est quelle heure ?
-5h30 (merde !!! il était déjà 5h30 y’a 10 minutes !!! ???)
-T’es sur
-Euh attends je vérifie sur le téléphone portable … oup’s il est 2h12 !
Déshabillage en règle, retour au plumard jusqu'à 5h30 !
3h plus tard ! 5h30 debout la dedans ! On enfile les cuirs ! et direction le pont pour voir LA CORSE !!!!
De l’autre point de vu, on peut apercevoir l’ile d’Elbe.

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Débarquement a 7h a Bastia, petit déjeuner express avec vu sur le navire qui repart déjà pour le continent.
Nous voilà fin près pour attaquer les routes corses et direction pour notre premier camping vers Corte.
La route nationale sinueuse et fort sympathique durant 1 heure nous emmène vers le centre des terres. Déjà ca et là les inscriptions nationalistes nous sautent aux yeux, ainsi que les panneaux criblés de grenailles. Le ton est donné, il vaut visiblement mieux pas aborder un quelconque sujet politique dans le coin (ça tombe bien, on n’est pas venu pour ca).

Arrivé sur place, nous suivons les indications données par Phil, sur les impressions d’un camping choppé sur le net : le Santa Barbara (à la sortie de Corte).
L’accueil de la patronne des lieux nous incite à rester, tout comme la présence de la piscine.
En plus, étant elle-même motard, nous bénéficions sans rien demander d’une ristourne intéressante.
Après avoir déjeuné, et piquer une tête dans la piscine, dont la température laisse penser que l’arrivée du soleil est plus que récent sur la région, Nous partons tranquillement pour la vallée de la Restonica qui se trouve a deux pas.

Au programme route large pour une voiture seule, goudron en mauvais état, rythme de roulage avoisinant les 20/30 kilomètres heures maxi, et virage a gauche, virage a droite, virage a gauche pour une distance d’un 20aine de kilomètres.

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Le paysage est magnifique, seul l’accès payant des 5 derniers kilomètres gâche un peu le plaisir ! (bon a savoir … ca devient gratuit a partir de 17 h !)
Retour a un rythme un peu plus soutenu que la montée, pour un retour express pour déposer Vivine au camping qui n’envisage qu’une chose, repasser par la case piscine vu la température extérieure, pour nous repartir au pont du Vecciho.

L’occasion est trop belle, la route aussi … le tirage de bourre est inévitable !
Et voilà 3 VTR, un VFR, un ST et un Voxan en pleine accel et decel sur les 22 kilomètres séparant Corte du pont.
Certes, une fois sur place, on y voit un vieux et un pont plus récent. N’ayant fait aucune étude d’architecture, je serais incapable de dire si ca sort de l’ordinaire, mais de mon point de vu, c’est assez joli (sans nécessairement mériter le détour).

Nous constatons également une coutume locale qui consiste à mettre une croix commémorative pour les accidentés de la route. En Corse, en plus, la durée des commémorations ne semble pas anodine ! Les deux croix trouvées au pied du pont etant pour deux personnes décédées au cours d’accident dans les années 30 et 50, et des plantes récemment posées étaient présente !
Ca laisse un petit gout de Sicile …

Retour au camping, diner nocturne sur une table aimablement prêter par la direction, puis direction le bar !
Qu’avions nous pas fait … le gars Schmilblick et Aille découvrent la présence sur la carte des « chupitos » a base de rhum !
Et c’est parti pour une dégustation, en passant par le tagada et le soing_soing, puis la cannelle, etc,etc ! Ca promet un sacré mal de crâne pour demain ca !
Il est 00H30 quand le bar ferme. Plus d’autre alternative que de se coucher, et c’est pas plus mal car demain une longue route nous attend !
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Messagede dofo » 24 Juin 2008, 18:05

pfff. c'est magnifique. dire que j'aurais pu venir si y'avait pas autant de taf en juin :cry:

je vais me ratrapper au mois d'août :boxe:
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Messagede bricoleboy » 24 Juin 2008, 21:25

Samedi 14.
Aujourd’hui le programme est un peu plus lourd en kilométrage … Mais rien de dramatique non plus par rapport aux balades passées !( souvenir des alpes !).

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Donc départ matinale pour les gorges d’Asco.
Pour s’y rendre, rien de plus facile a partir de Corte. Nous avons pris la direction de Ponte Leccia par la N193 ( très roulante), puis la N197.
Les gorges se situe a environ 2 ou 3 kilomètres a la sortie de Ponte Leccia.
Et là, c’est a nouveau partis pour 30 kilomètres de virages non stop, si ce n’est quelques bovins, chevaux égarés sur le chemin !…

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La route est seulement interrompu par le village d’Asco.
Les gorges sont tout simplement magnifique, des ponts datant du début du siècle probablement, des piscines naturelles, des points de vue splendides. Que demander de plus ?
La D147 qui borde ces gorges nous emmène tout droit a une station de ski, d’où quelques sommet encore enneigés peuvent être partiellement aperçu.

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Déjeuner sandwich, une fois de plus, avec des sandwichs montagnard qui n’ont absolument rien a voir avec nos « parisiens » !
Contact super sympa avec le gérant de la sandwicherie de la station : c’est a noté, vu les contacts plutôt froid des autres commerçants et habitants de Corte rencontrés jusqu’à présent.
Aille ( Willy) voterait bien comme a son habitude pour une sieste dans l’herbe, mais le temps nous presse.

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Vivine, qui depuis hier a abandonnée ou mis au repos forcé son SV, remonte donc derrière moi, contrainte et forcer de subir un retour des gorges quelques peut plus rapide que l’allé.
La descente de col se fait donc bien calé sur le réservoir, poignet en appui .

De retour sur la N197, nous ne la quitterons plus jusqu'à l’Ile rousse.
Celle-ci est sinueuse, avec un goudron relativement dégradée, parsemée de trous et bovins de ci de là ! Et croyez moi, zigzagué entre les uns et les autres devient parfois vite perieux.
Cette route nous emmène tranquillement vers le Col de Colombano, d’où nous pouvons voir et admirer tout la baie de l’Ile rousse.

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Arrêt photos, clopes, et téléphone pour Aille ( willy) _ faut avouer que là, Aurélie qui n’a pas pu venir, a malgré tout vécu une partie de voyage vu les coup de fil et photos envoyées_ puis redémarrage pour la descente.
Là le revêtement devient un vrai bonheur, un billard. La tentation de reposer les cale pied est tentante, mais ceci ne semble pas vraiment concevable avec une passagère !
Tant pis, je prends la roue de Yann et de son SP1, et on enroule sympathiquement a un rythme qui nous fait très ( trop ?) rapidement arriver en bas.

Arrivé sur l’Ile rousse, ceci ne ressemble qu’ une station balnéaire sans grand charme a mes yeux. On va toutefois avoué qu’on a pas vraiment cherché a faire une visite approfondie des lieux, mais tout ici sent le béton neuf.
Nous en profitons donc pour pousser jusqu’au phare de Pietra ou Doc et Smilblick ( les deux Matthieu) filent avec les EOS en bandoulière !

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La zone est fortement venté, et ce malgré le beau temps. Nous ne nous attardons pas et filons vers Monticello, petit village sur les hauteur de l’Ile rousse, village de villégiature de la famille artistique « Dutronc ».
Ce village est splendide, vieilles pierres, bar a l’ancienne avec les vieux sur le vieux zinc.
La vue de la hauteur est également loin d’être désagréable !

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Arrêt photos une nouvelle fois, et vu l’heure, nous nous décidons a nous séparer en deux groupes. Un qui va aller faire les courses et donc rentrer par la N1197 et ceux rentrant pas le chemin Aller, c’est a dire la N197.
J’ouvre le retour « courses » ( dans les deux sens du termes) avec Yann au basques, et Phil.
Calé a des vitesses pas vraiment autorisées, sur une route toute neuve sortie des machines a bitumer, nous rentrons a bonne allure. Seul Phil ralentira le rythme, prétextant des début de guidonnage passé les 150 kms/h … Le lâche !!! J, c’est plutôt ses 6 points sur son permis qui l’ont fait trembler !
Une fois les courses faites, et rentré, nous voilà de nouveau au camping.
Nous aurons affaire cette fois ci au « patron » des lieux. Le contact est, il faut l’avouer, plus rural qu’avec Maël ( la patronne) … c’est un corse quoi !… un peu rustre, mais probablement sympathique une fois qu’on le connaît. On a pas eut ce temps.
Soirée encore une fois arrosée, mais ce coup ci au toile, le bar du camping ayant tout juste fermé avant que nous arrivions.
Alors un gros « dodo » nous attend, car demain il faut déplanter pour déplacer le camp de base en direction de Porto.
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Messagede syl » 24 Juin 2008, 21:55

bien peu de choses à dire tellement ce voyage me semble idéal en tous points.. :S :? vous avez bien de la chance !
toujours bicylindre.. mais désormais HD !
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Messagede Berni » 25 Juin 2008, 09:34

je le crois pas, ils ont mis le bout de la Restonica payante ?? :twisted: :twisted:

pourtant l'an dernier début mai aucun soucis.

dommage que vous n'ayez pas pris de monter au Lac de Mélo (1h30 de marche aller) car c'est splendide.

Pour l'accueil, c'est sur qu'en ayant commencé directement par Corte - le fief des nationalistes - ça aide pas :o
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Messagede So » 25 Juin 2008, 21:19

:D :D

La suiiiiiiite !!!

(PS: Bastien - Outsider- l'est toujours sympa... et Cyril aussi !! :wink: )
faites pas chier, je roule...
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Messagede bricoleboy » 26 Juin 2008, 22:02

Dimanche 15 …
Nous quittons Corte en direction de Porto. Pour ce faire, nous passons par la D18 directement en sortie de Corte.
Les pleins d’essence sont nécessaires, car les pompes vont devenir très rare et ce les dimanches et jusqu'à Porto.
Nous en trouvons donc deux à la sortie de Corte, l’une en face de l’autre.
Bien entendu, histoire de ne pas se quitter sur une fausse note corse, je suis l’acteur du fameux jeu de patience insufflé par les locaux aux « touristes continentaux ».
En plus de taper la causette avec le pompiste pour raconter des banalités affligeantes (juste histoire de faire patienter l’animal qui est derrière), certains clients vous passent volontairement devant. Il est bien entendu évident qu’il faut prendre ca avec le sourire, au risque de se faire cordialement envoyer chier !...
Passons, leur jeu a durée 2 a 3 minutes, ils ne nous auront pas non plus gâché la journée pour ça.
Direction la D84, pour rouler sur la scala de la santa Régina.
Cette route suit une rivière, le « golo », qui fini par se déverse au niveau de Albertacce dans un immense réservoir.

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Point de photo du lac. Notre ouvreur traversant Albertacce, manquant de se faire foutre par terre suis a une ouverture de porte par un automobiliste (sans regarder), n’a visiblement pas plus envie de rester longtemps a cet endroit.
Nous continuons notre route, en direction du col de Vergio et de la forêt de Valdiu Niellu. J’ai une pensée ému pour les parisiens (« pauvres »), qui en sont a compter les 17 tournants de la route de Dampierre. Moi je compte les kilomètres de virages ! 88 kilomètres de virages non stop rien que pour cette route !

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Toujours dans la forêt du Valda Niellu, nous posons deux minutes les motos (pause cloppes oblige parait il !), et au assistons a un tirage de bourre monumentale entre un Tiger 1050 et un R1200GS … Un chouïa de plus et le GS posait le carter dans l’épingle ou nous nous étions arrêté, a des vitesses de passage en courbes hallucinantes !
Il ne s’est pas écoulé 3 minutes, quand sorti d’un peu nulle part, les cochons sauvages se mettent en quête de bouffe, y compris sur le goudron de la D84. Quelques minutes plus tôt et cela aurait pu être une véritable boucherie !

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Nous assistons au passage a un spectacle démontrant la stupidité de quelques touristes en goguette ! Dans ce même virage, ou nos amis cochons font leur emplette, monsieur touriste en voiture les aperçoit. Ni une, ni deux, monsieur touriste stop sa voiture en plein virage, en pleine forêt, sans visibilité sur la voie de droite, et repend sur la voie de gauche pour nos amis cochons, des sacs entiers de pains séchés !
Imaginer la tronche du pauvre motard qui arrive a ce moment là, s’il devait y en avoir eut un. Il a juste le choix entre se prendre 4 a 5 cochons, ou écarter quelque peu sa trajectoire et venir embrasser le capot de ‘sieur touriste !
Constatant donc que la bêtise humaine n’a pas de frontière (limite), nous repartons, refaisons un arrêt rapide une fois au col pour quelques clichés photo, et entamons notre descente par la forêt d’Aitone.

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Le revêtement devient de meilleur qualité, mais les lacets semblent plus serrés. Grand bien m’a pris de faire le plein, car je ne me souviens pas avoir vu de pompe a essence durant toute cette route.
Il est près de midi, et la route ca creuse !
Pour nous, grand temps de nous arrêter pour manger et en arrivant sur Evisa, nous tombons sur la toute première bâtisse qui n’est autre qu’un restaurant.
Pas la peine un Dimanche de chercher, nous posons les motos, montons a la terrasse et nous renseignons sur les possibilités e déjeuner.
Comme a l’accoutumé, l’accueil est froid et sans sourire. Faut avouer que par cette chaleur, l’effort est pénible !
Vivine, que les sandwichs finissent par lasser le midi, demande une salade.
Elle n’aura pas gain de cause, étant donné que dans ce charmant restaurant, les menus ne contiennent pas de salades. Qu’a cela ne tienne se sera un demi melon et deux tranche de jambon de pays, a 10 euros l’assiette (gloup’s ! on aurait su, on l’aurait tué sur place le cochon vu le prix du kilo pratiqué en corse !)
Encore une fois, l’impression d’être pris pour un pigeon fini par coller quelque peu a la peau.
Une fois le repas terminé, la note payée (et encore il a fallu courir après la serveuse car je pense que nous y passions l’après midi a la terrasse sinon), nous repartons aux motos. Vivine part un instant aux toilettes, et revient avec une mine déconfite.
« Que se passe t il ? Qu’as-tu ?
- tu sais ce qu’ils servent au resto ? Des salades de chèvres chaud à des clients a l’intérieur »
Pas la peine d’insister, on se casse et si un jour, il nous prenait l’envie de revenir a Evisa, je saurais quel restaurant éviter !

Nous repartons pour les dernier 24 kilomètres nous séparant de Porto.
Une route sur une cote escarpée, avec un ravin profond sur la droit, nous descendons a faible allure avec Vivine. Les autres, plus expérimentés que Virginie, sont partie loin devant. Ce n’est pourtant pas faute de lui avoir dit « regarde ta route, pas le vide », elle ne peut s’empêcher de regarder en contre bas à droite.
Nous avons donc pris le temps de contempler le paysage, regarder les cochons vaquer a leur occupation sur les bas coté pour finir plus bas a peu près une heure plus tard.

Nous arrivons sur une petite cité balnéaire, sympathique, et ou curieusement les gens sourient !
Cool, ça existe !!!
Montage de tente effectuée, nous finissons tranquillement la soirée en allant, à pied, visiter le bord de plage de Porto.

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Les plages sont malheureusement constitué de cailloux et non pas de sable, mais qu’a cela ne tienne, Virginie et Yann annoncent d’ores et déjà que demain ils se feront une journée « farnienté » !

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Porto, avec son couché de soleil sur des rochers rougissant est visiblement très connu ( pas de moi, désolé), mais ce sera pas pour nous ce soir, celui-ci étant occulté par un nuage !
Qu’à cela ne tienne, après un bonne pizzeria, nous finissons ça au bar, avec séquence photos de nuit avec pose long pour l’occasion .

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Messagede bricoleboy » 30 Juin 2008, 17:16

la suite ??

aller c'est parti !

Lundi 16 …
Ce jour ci, Vivine et Yann décident de jouer les fainéants (comprenez les plagistes !).
Nous ne sommes donc que 5 a partir pour une boucle simple qui démarre à Porto, pour nous emmener a Evisa, par la même route que la veille, mais en sens inverse par la D84, puis direction Sagone par la D70, pour Cargèse par la D81, pour enfin remonter a Porto via Piana toujours par la D81.

Sortie du camping, nous voilà de suite dans le bain.
L’ascension de la D84 se fait par des lacets a flanc de montagne avec un vide conséquent à droite, ce même vide dont vivine n’arrivait pas à détacher son regard la veille.

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C’est aussi par conséquent l’occasion de s’arrêter, dans les quelques échappatoires laissé ça et là pour les boites a roues confronter aux difficiles croisements avec des bus bardés de touristes.

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Ces derniers (cars pour ceux et celles qui n’auraient pas suivi), mêmes si on ne voit pas bien comment ils ont les autorisations pour rouler sur ce type de route, n’ont de toute façon pas d’autre choix que de l’emprunter pour se rendre à Porto.
Et imaginer votre surprise de vous retrouver nez a nez avec un tel engin en vis-à-vis a la sortie de ce type de virage.

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Nous n’aurions pas mis bien longtemps à rejoindre Evisa, si les 24 kilomètres qui séparent Porto d’Evisa n’avaient pas été ponctuée de 3 ou 4 haltes photos.
Il faut quand même avouer que ce paysage montagnard, mêlé de point de vue éloigné sur une mer bleue, bercé par une température de 25 a 30 degrés en ce mois de juin ne donne qu’une envie … faire une pause bière en terrasse !

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M’enfin, le temps nous presse, et la pause a Evisa ne sera que reportée pour se rendre illico presto a Sagone.
Il faut avouer que le revêtement de la D70, parcourant Evisa / Vico /Sagone s’y prête très particulièrement, permettant des passages en courbes a très vives allures.
La vue est certes magnifiques, mais les « bourrins » sont lâchés et personnellement l’envie même de m’arrêter pour prendre une photo supplémentaire de paysage ne pas que très passagèrement effleuré l’esprit.
Juste le temps d’arriver a Sagone, et il est déjà 13 heures !
Un plein d’essence rapide (il est vrai que le VTR est naturellement glouton), dans une station vendant des autocollants militants pour la libération d’Yvan (ah oui, faut juste se rappeler que le fameux Yvan est né à deux pas d’ici), puis une restauration dans un établissement nous étant recommandé, avec vue sur la mer, mais qui au final ne casse pas trois pattes a un canard, et le déjeuner est expédié !

Nous voilà reparti, pour arriver, toujours par une route très roulante, 13 kilomètres plus tard à Cargèse. La lumière, ainsi qu’un ciel sans nuage sont propice a quelques clichés du coin fort sympathique (mer bleue, ciel bleue !)

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Quand a elle …
Faut vraiment que j’arrete d’en rever !

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Pour l’instant… j’ai titine !

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Cargèse, petit village côtier, n’as pas suscité notre attention.
Rien de particulier a part cette vue sur la baie n’a retenu notre regard, et par conséquent nous traçons la route en direction de Piana.
Juste a l’entrée, Smilblick (Matthieu), nous indique un point de vue. Nous choppons donc une route dont même via Michelin, bien que n’ignorant pas son existence, ne donne nullement les coordonnées. Seul indice, elle nous emmène au pied de la tour relai, point semble t il culminant, de cette pointe côtière.
D’ici, la vue nous donne un horizon lointain des calanches de Piana à la point d’Orchino.

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L’heure avançant, nous retraversons rapidement Piana, puis direction les Calanches.
Ces dernières sont bondées de touristes pédestres et de bus, dont il vaut visiblement mieux facilité le passage au risque de se retrouver avec une aile arrachée (pour les voitures) ou la meule par terre (pour les motards).
Le spectacle des Calanches, couleur rouge/rosé, est tout simplement splendide et rend nécessaire le détour pour tout touriste métropolitain !

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De retour a Porto pour 16 heures, et nous retrouvons Vivine et Yann qui se sont doré la pilule une bonne partie de l’après midi. Un saut dans une méditerranée qui ne doit pas dépasser les 18 degrés, quelques brasse, et on se rentre.
En effet, durant le roulage, Smiblick a émis l’idée de pique niquer sur un couché de soleil près des calanches… ca se refuse pas !

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L’idée aurait pu etre bonne… si ce n’est que

1/ la copa était grasse
2/ les moustiques virulent
3/ une saleté de nuage nous a masqué le couché de soleil

Bon, je sais, mon coté grognon revient au galop !
M’enfin, retour vers le camping, et taper la route des Calanche en pleine nuit, ne fut pas non plus la meilleures des idées. C’est que ca tournicote, et la peur du cochon au milieu de la route est belle et bien présente.

Enfin, une fois rentré sens encombre, Smilblick se récupère bien ! Il nous prépare un Ty punch pour faire oublier la déception de ce coucher de soleil manqué.
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