Mardi 17
On a déjà bien entamé notre séjour …
Aujourd’hui on ne compte plus, mais on décompte le nombre de jour restant.
Sur ce, après petit dej, toilette, et pliage en règle des affaires, nous décampons et, baluchons sur les motos, reprenons notre route cette fois ci pour Propriano.
Et cette fameuse route, nous commençons par bien la connaitre !
Et c’est reparti pour une valse …. Les Calanque, par la D81, et ses méambres de cars et touristes, Piana, Cargèse.
Nous aurons même l’occasion de rencontrez une autre personne roulant en VTR.
Mais quelle erreur !!! a peine béquillé, voilà que AiLle (Willy) et Doc (Matthieu) vont lui poser le grappin dessus ! Quelques virages plus loin, il a du pousser sa machine au fond d’un ravin, ca attire trop les « barjots » cette moto !
Donc après un bon quart d’heure de pause, nous voilà repartis pour Sagone, puis direction Ajaccio.
Cette portion est vraiment sans aucun intérêt, se bornant à suivre la cote, d’un « bled » touristique a un autre.
Il est déjà plus de midi quand nous nous posons dans un restaurant en bord de départementale (roulante). Ici, le temps, ce n’est pas de l’argent !
Le service, bien que cordiale (pour une fois, c’est à noter), est d’une lenteur… Il nous faudra près de 2 heures pour commander/manger/régler une malheureuse pizza. M’enfin, pour une fois que les gens sont souriants, on ne va pas faire la fine bouche !
Bien entendu, en repartant, nous avons le droit à une douche ! Il est a noté que jusqu'à présent nous avions eut que du beau soleil, fatalement voir la Corse sous l’orage nous aurait manqué !... Donc Dieu exauça !
Enfilage des combines de pluie (un comble en corse tout de même), et c’est reparti direction Ajaccio, sans y rentrer. D81, puis N193 pour rejoindre la N194 et enfin reprendre la D555 en direction de Propriano.
Ca fait 15 kilomètres que nous roulons sous la flotte, derrière des camions, avec des cotes et descentes en épingles et un constat saute aux yeux de tous … mais qu’est ce que fout AiLle ??? Il se traine comme pas possible, et même vivine lui tourne autour avec le SV.
Notre cher ami, roulant sur le fil d’un rasoir (c’est comme ca qu’on appelle des Super Corsa RRRR delamortquitue) est une véritable lopette sur revêtement humide.
Autant sur route sèche, il en enrhume plus d’un, autant dès que quelques gouttes apparaissent, sieur Willy ne risque a aucun moment de faire peter le flash de nos chers policiers !
Et nous voilà sur la D55 puis D155… Nous entrons dans une autre dimension.
C’est le genre de route qui a même été oublié par la DDE !
Route aux paysage fort sympathique et ce malgré la pluie (suis pas sur que AiLle ait eut le temps de les voir !), mais au revêtement dramatiquement mal entretenu. Le revêtement passe de l’état goudron a un agglomérat de cailloux, béton, goudron, mettant assez peu en confiance. Ceci va durer une bonne dizaine de kilomètres, mettant en doute le fait que l’on soit sur la bonne route, et nous attendant a chaque virage à se retrouver sur une piste de terre !
Enfin nous voilà sorti du bourbier, et nous devrons patienter 5 minutes que le pauvre Willy nous rejoigne enfin.
C’est reparti, et en terminant cette horrible D155, nous voilà arrivé a proximité de Propriano, plus précisément a Abbartello, ou le coin nous semble sympa (bar, camping, plage). Il nous en fallait pas plus pour établir le campement.
Montage de tente, et ni une, ni deux, et ce malgré la pluie, on va piquer une tête dans la méditerranée !
Et là, le coin devient fort intéressant, car en sortant de l’eau, c’est direction bar, ou la vue est splendide et la terrasse fort sympathique !
La nuit tombe …
Après une rapide douche, il n’y plus qu’à se rendre au restaurant très sympathique, se trouvant tout a coté également
Demain sera un jour meilleur pour Willy !!

regarde de plus en plus pour une italienne ... !